Alors que la nature amorce un repos , les randonneurs sont encore en pleine activité. Grand soleil ou ciel mitigé, nos motivations sont intactes pour partir en montagne.
Chaque randonnée nous réserve toujours une nouvelle ambiance ...
Au milieu de nulle part
ECHOS D’ÉCOSSE N° 19 : AU MILIEU DE NULLE PART
Le monde est grand certes ! Mais l’Ecosse en elle même est déjà très grande, bien plus que une simple carte géographique peut nous le faire penser. Si grande et si riche en « nulle part » qu’on ne sait plus où donner de la tête quand on décide de s’y rendre. Partir au milieu de nulle part devient un parfait objectif de randonnée. Et là, vous pouvez le croire, il y a le choix, encore plus que s’il s’agissait de vous décider pour un tartan écossais au moment de revêtir le kilt ou encore pour un whisky dans un pub après la randonnée, même si ce pub est lui même situé au milieu de nulle part (Tous ces whiskys!).
Cette sensation de partir au milieu de nulle part a été renforcée cette semaine par le froid mordant qui régnait sur les montagnes écossaises, et particulièrement sur les crêtes battues par le vent sans relâche. C’est ainsi qu’il y a quelques jours, un petit train à deux wagons de la Scotrail nous dépose à Corrour en plein centre d’une petite Sibérie. Le prochain train de retour est dans 6h30, nous avons donc un peu de temps pour nous perdre. Et nous ne le regretterons pas car nous avons découvert un beau « milieu de nulle part », nos rencontres avec les êtres vivants se résumant à celles d’un lièvre variable, de deux lagopèdes d’Ecosse et d’une harde de biche et cerfs sika.
Deux jours plus tard, optons pour un autre milieu de nulle part sur la côte ouest des Highlands entre mer, lochs et montagne : Le massif gréseux de Torridon avec ses grands airs de Canada. Magnifique! Non?
Pas d’inquiétude, je ne compte pas vous déballer ici plus d’images de panoramas s’étendant à perte de vue. Car ce serait sans fin. Derrière un paysage, s’en cache toujours un autre, parfois encore plus beau. La succession de lacs aux dimensions démesurées, de tourbières interminables, la configuration des longues vallées souvent très ouvertes (à l’antipode de certains vallées pyrénéennes très encaissées) et la très faible densité humaine des Highlands, font du Nord et du Nord Ouest de l’Ecosse un véritable no-man’s land. « No-man’s land « , enfin, il y avait nous tout de même!
Cet article comporte 4 commentaires
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Photos superbes, vues au chaud à la maison. Nous avons connus pendant quelques jours un froid très vif avec apparition de la neige qui s’est maintenue pendant 2 jours.
Après le retour du beau temps nous avons ce matin de la pluie.
Amicalement.
Gilles
Et après la pluie, le beau temps.. Ici aussi grisaille et neige depuis 2 jours, un peu de soleil serait bienvenu.
Au milieu de nulle part,??? c’est s^^^^^^ur magnifique !!! on fait passer le lien pour que d’autres se régalent et éprouvent l’envie de liberté vers ce beau pays
Magnifiques photos…bisous