Alors que la nature amorce un repos , les randonneurs sont encore en pleine activité. Grand soleil ou ciel mitigé, nos motivations sont intactes pour partir en montagne.
Chaque randonnée nous réserve toujours une nouvelle ambiance ...
ECHOS D’ÉCOSSE : LE DISCOVERY.
ECHOS D’ÉCOSSE n°3 : LE DISCOVERY
Les écossais ne sont pas seulement des montagnards. Ce sont aussi des hommes et des femmes de la mer, des pêcheurs, des marins marchands, des éleveurs de saumons et des exploitants des ressources marines que sont le gaz, le pétrole et l’énergie marine.
Dundee, ville située sur la rive nord de l’estuaire du fleuve Tay (côte Est), fût le premier port baleinier du Royaume-Uni au milieu du XIXème siècle. Son savoir faire en matière de construction de baleiniers s’imposa tant et si bien que c’est ici que commença l’aventureuse fabuleuse du Discovery. Le Discovery est un bateau à vapeur des plus célèbres, construit pour la première expédition en Antarctique en 1901. Cette épopée à caractère scientifique, commandée par la Royal Navy et dirigée par le devenu héroïque Robert Falcon Scott, dura trois ans, un peu plus que ce qui était prévu à cause de la paralysie du bateau dans les glaces du pôle sud pendant quelques mois.
En ce tout début de XXème siècle, cette expédition est une aventure folle, un voyage vers un monde encore complètement méconnu. L’affrontement de vagues pouvant atteindre 12 mètres de haut et de températures pouvant atteindre -70 d° suppose une coque de bateau particulièrement épaisse, un équipement vestimentaire des plus adaptés et beaucoup d’autres aspects matériels méticuleusement préparés. Les stocks de nourriture et de charbon sont impressionnants (500 kg de fromage par exemple).
A Dundee, où le Discovery est à présent revenu depuis une vingtaine d’année pour vivre une belle retraite bien méritée, un musée nous fait revivre cette fabuleuse expédition scientifique. Et il permet en fin de circuit,une visite intéressante et émouvante de ce magnifique voilier.
Depuis, l’Ecosse, nous voici donc embarqués vers un continent éloigné de 15 000 kms, de quoi rêver, de quoi prendre ses distances… et du recul lorsque l’on trouve la matinée un peu fraîche en ce début d’automne écossais ou que le vent souffle un peu fort sur les crêtes des Munros.
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