Alors que la nature amorce un repos , les randonneurs sont encore en pleine activité. Grand soleil ou ciel mitigé, nos motivations sont intactes pour partir en montagne.
Chaque randonnée nous réserve toujours une nouvelle ambiance ...
Luchonnais
Luchonnais, c’est un adjectif certes. Il se rapporte à Bagnères de Luchon ou Luchon pour les intimes. Mais entendez surtout « Le Luchonnais », en tant que nom d’un massif majestueux, relativement peu étendu mais où il y a tout!
Le Luchonnais, c’est pour commencer une frontière aux reliefs très découpés qui, en randonnée, rendent la plupart des passages vers l’Espagne périlleux. De cette frontière, on contemple le must. Ainsi, par exemple, le massif de la Maladetta incluant le Pic d’Aneto (point culminant des Pyrénées) dévoile le glacier de sa face nord à ceux qui atteignent les sommets frontaliers.
Le Luchonnais, c’est aussi un monde sauvage même s’il côtoie parfois des itinéraires fréquentés par les randonneurs et célèbres depuis trois siècles. La raideur de certaines pentes auxquelles s’accroche la forêt tant qu’elle le peut, la présence de nombreuses barres rocheuses, les névés encore particulièrement présents en cette fin juillet, et enfin tout simplement la méconnaissance de ces nobles endroits par le randonneur de passage semblent être une explication du fait suivant: Le Luchonnais est un magnifique écrin qui renferme des petits coins du monde oubliés par l’homme. Par l’homme en général , vous dis-je , mais certainement pas par les isards ( peu visibles ces derniers jours certainement à cause de la chaleur omniprésente), ni par les marmottes, par le Gypaëte et autre rapaces. A ce propos, nous y avons clairement vu avant-hier un busard saint-martin à 2400m, peu habituel à cette altitude. Et puis, dans cet hommage au Luchonnais, n’oublions pas les merveilleux lacs couronnant la beauté de ces montagnes.
« Jamais encore rien vu de aussi beau dans ma vie », a dit Maël avant que nous n’atteignons le refuge. La route fût dure pour y parvenir certes, mais dans les souvenirs de ce périple, le souvenir des efforts et des ampoules aux pieds d’estomperont vite. La mémoire des paysages devrait rester longtemps.
Cet article comporte 5 commentaires
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
Bel hommage et très jolies photos qui mettent en lumière cette belle partie de la chaîne pyrénéenne. Bravo Caroline, il me tarde d’y être. Si j’ai bien compris, encore cette année avec Gilles M nous ne verrons pas d’isards? et pourtant tu nous avais promis que cette année serait la bonne…
Amitiés
Là où nous irons en septembre, cela devrait le faire! Toutefois j’ai une idée : Je ne vous laisserai pas redescendre tant que vous n’aurez pas vu d’isards. Pensez aux rations de survie !
Quel bel hommage rendu à cette partie des Pyrénées à laquelle nous sommes attachés, Hâte de vous retrouver en septembre. Les isards ne veulent pas se montrer à nous, mais l’espoir fait vivre. Un jour peut-être qu’un de ces spécimens aura enfin pitié de notre attente.
A bientôt.
Amitiés
Pleins de souvenirs de ces 3 journées passées dans le Luchonnais: paysages superbes bien entendus, une faune riche avec les marmottes, les isards, les chèvres et brebis, les rapaces..(il nous manque quand même l’ours!), une flore riche et d’un naturel surréaliste(!), et des émotions aussi…
Merci Caroline de nous avoir permis de vivre tout cela, avec proximité et professionnalisme. Je recommande!
Amitiés
Les Pyrénées sont toujours aussi belles.
Il faut qu’un de ces quatre, je vienne découvrir plus le Luchonais.
Bon mois d’Août.Bises