Bilan d’Eté

L’Eté n’est pas encore fini que les premières couleurs d’automne pointent  déjà. Oui déjà. Un début d’été pluvieux , un milieu nébuleux et un août très sec nous  laissent une image très contrastée des randonnées vécues au cours de ces derniers mois.

C’est ainsi que défile le film rétrospectif des belles randonnées de juin en vallée de Bénasque où le vent et la pluie de chaque après midi nous  empêchaient de flâner sur le retour. Il y a aussi eu ce même mois une semaine de randonnées en vallée d’Aure où le brouillard de certains matins restait  tenace, vraiment trop tenace pour nous …, mais si bienfaiteur pour les hêtres par exemple.

Début juillet et sa période d’orages successifs nous a parfois fait mettre les capes de pluie dès le départ  du refuge dans les Encantats. Le retour du soleil rapide nous a d’ailleurs offert rapidement de magnifiques arcs en ciel sur les lacs.  Période d’accalmie en suite avec un temps parfait en vallée de Chistau mettant en valeur les paysages variés de ce joli petit coin des Pyrénées. Un Tour du Mont Blanc ensuite dans une ambiance plutôt fraiche se traduisant  par des chutes de neige en altitude. Les glaciers du massif  ont ainsi « redorer leurs blasons » par une belle couche éphémère de blanc pur . Dans ce même temps, la neige avait également  bien saupoudré les sommets pyrénéens à partir de 2800m.

Et puis août est arrivé avec son lot de chaleur écrasante. Même l’oasis de fraicheur en altitude n’était pas garanti.  Alors on s’est levé très (très) tôt, adoptant le rythme de la sieste aux heures les (encore) plus chaudes. Parfois, les sources de toujours étaient taries et le bas niveau de tous les lacs s’est avéré cette année encore plus flagrant. Car l’hiver a été peu enneigé et celui d’avant aussi, et celui , et celui…  aussi . Vous l’avez compris :  L’eau de la fin du printemps et du début d’été ne peut pas compenser ces déficits répétés. Chaque année, les glaciers,  les lacs et les ruisseaux ont de plus en plus soif. Ci dessous, une image du glacier de la Maladetta,  riquiqui comme jamais.