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Balbuzard

ECHOS D’ÉCOSSE N° 23 : BALBUZARD

Le Balbuzard est de retour ! Ce fabuleux rapace est plutôt rare (devenu rare) en France, puisqu’il se limite à la Corse, le Loir-et- Cher et le Loiret pour y installer de rares sites de nidification. Les Pyrénées Atlantiques hébergent  cependant quelques individus en hivernage. En Ecosse, le balbuzard est roi! C’est un oiseau pêcheur, il va donc de soi que l’omniprésence de l’eau en Ecosse (Lochs, rivières et bords de mer) font de cette région pour lui un véritable paradis. A lui, truites et saumons! On compte en Ecosse un minimum de 150 couples nicheurs, dont la plus grande partie dans les Highlands, sachant que la recolonisation naturelle de ce rapace a débuté en 1954.

Donc, disions nous, le Balbuzzard pêcheur (Pandion haliaetus en latin ou « Osprey » de son appellation britannique) est de retour en Ecosse. Centrons notre observation sur le lac de Owes, en plein centre du pays (Dunkeld). La femelle, ayant migré  début août en Gambie est rentrée au nid le 19 mars, tandis que le mâle ayant quitté ce même nid fin août une fois sa progéniture devenue autonome, est rentré au bercail quinze jours après Madame. Lors de leur retraite africaine, nos deux voyageurs interrompent leur vie commune mais le baguage des deux individus a permis de constater qu’ils restent cependant de proches voisins, séparés seulement de 5 km environ. Un des grands avantages de leur nidification écossaise, hormis la fourniture en poissons, est la longueur des jours à partir du printemps. Car  jour prolongé rime avec pêche sans arrêt. Et l’appétit des  petits balbuzards n’ira qu’en grandissant au cours de l’été.Balbuzard

Grâce à une webcam  orientée sur le nid, nous pouvons actuellement observer en direct le quotidien de ce couple de balbuzard. Magnifique! Les aller-venues de l’un et de l’autre, leur parade et leur accouplement, les bavardages, les dernières finitions douillettes du nid et  les grands moments de pêche font partie du spectacle actuel. Bientôt, une fois les œufs pondus, les journées s’organiseront différemment. La femelle, non relayée par le mal, couvera ses œufs pendant une dizaine de jours. Pour l’instant, elle profite encore de sa liberté pendant quelques jours et le nid est parfois déserté un bon moment.

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